L’A3C, l’association professionnelle des émetteurs de chèques- et cartes-cadeau, a dévoilé voici quelques semaines une série d’infographies particulièrement éclairantes sur la contribution majeure des titres-cadeau et des titres-culture à la croissance en France.
Le TCOS, un relai essentiel de la consommation des salariés
En France, 34 % des salariés bénéficient de titres-cadeau multi-enseignes (comme la gamme Kadéos d’Edenred), représentant un total de 1,2 milliard d’euros en dotations, réparties en fonction des situations familiales des bénéficiaires. Plébiscitées par les salariés (qui sont 65 % à les attendre de la part de leurs employeurs), ces dotations sont distribuées à l’occasion, par exemple, d’une naissance, d’une union, d’un départ en retraite, de la rentrée scolaire ou des fêtes de fin d’année.
Il faut ajouter à ce montant 700 millions d’euros de consommation additionnelle, déclenchés par leur utilisation – soit un total de près de 2 milliards d’euros de chiffre d’affaires supplémentaire pour les commerçants, essentiellement au profit des enseignes spécialisées ainsi que des commerces indépendants de proximité.
Lorsqu’on demande aux parties prenantes de qualifier le soutien que les titres-cadeau apportent à la consommation en France, les réponses sont éloquentes : massif (à 48 %) et immédiat (à 70 %). Ce soutien est certain car l’étude montre que les titres-cadeau sont effectivement dépensés à 98 %, notamment du fait qu’ils sont distribués à 75 % à l’occasion des fêtes de fin d’année.
Titres-culture : du pouvoir (d’achat) pour le savoir
Distribués par les entreprises de toutes tailles et les comités d’entreprise (CE/CSE), les titres-culture comme Kadéos Culture d’Edenred ont vocation à démocratiser l’accès à la culture, en permettant aux salariés d’acheter des biens et produits culturels (livres, places de théâtre ou de cinéma…), pour eux-mêmes ou leurs familles.
En France, les 142 millions d’euros de titres-culture émis par tous les acteurs du marché ont déclenché 43 % d’achats culturels non prévus, et 71 millions d’euros de consommation culturelle additionnelle – injectant au total plus de 200 millions d’euros dans l’économie de la culture, souvent au bénéfice d’enseignes de proximité (librairies, salles de spectacles…). Une contribution majeure au secteur culturel français.