Depuis plus de 50 ans, Edenred, référent sur le marché des avantages aux salariés, met en place des outils variés pour analyser l’évolution des sociétés.
Depuis 2004, plus de 65 000 salariés ont ainsi déjà été interrogés via cette étude.
«En tant qu’observateur du marché de l’emploi, nous sommes sans cesse à l’écoute des tendances sociétales pour stimuler l’esprit d’innovation de nos équipes et développer de nouvelles solutions améliorant le quotidien des salariés », a déclaré Jacques Stern, Président-directeur général d’Edenred.
L’édition 2013 a été conduite entre février et mars auprès d’un échantillon de 7 200 salariés issus des six pays interrogés (Allemagne, Belgique, Espagne, France, Italie, Royaume-Uni).
Cette huitième édition du baromètre Edenred-Ipsos met en évidence trois tendances majeures.
Une préoccupation à l’égard de l’emploi qui s’accentue dans les pays sondés
Avec un taux de chômage avoisinant les 10,9 % au sein de l’Union européenne, le baromètre Edenred-Ipsos 2013 met en évidence l’inquiétude grandissante des salariés à l’égard de l’emploi (+ 4 pts pour la France par rapport à 2012, + 15 pts pour l’Allemagne et + 12 pts pour l’Italie).
Pour une grande majorité, le maintien de l’emploi est devenu une préoccupation majeure et les attentes concernant le pouvoir d’achat sont de plus en plus importantes, notamment en Europe du Sud.
La revendication assumée d’une fidélité par « défaut » vis-à-vis de l’employeur
Les résultats 2013 révèlent qu’une partie des salariés européens sont fidèles à leur entreprise, malgré le contexte économique difficile.
Néanmoins, cette loyauté « par défaut » des salariés s’accompagne d’une insatisfaction plus élevée qu’en 2012 à l’égard de la situation professionnelle, la mobilité étant associée à une prise de risque.
La capacité inégale des modèles nationaux à entretenir la motivation des salariés
Le baromètre Edenred-Ipsos 2013 met en exergue différents modèles, dont certains résistent mieux que d’autres à la crise :
- Les environnements « contractuels » en Allemagne et en Belgique qui génèrent davantage de reconnaissance vis-à-vis du travail ;
- Un environnement plus « opportuniste » au Royaume-Uni, dans lequel on observe une distanciation des salariés, potentiellement plus volatiles ;
- Des environnements qui suscitent peu de reconnaissance en Italie, en France et en Espagne, reposant sur une posture très individuelle du salarié.
Antoine Solom, Directeur international Ipsos Loyalty, souligne : « En ces temps de crise, il ne faut pas se reposer sur la « loyauté par défaut », mais au contraire développer des politiques actives et ciblées en direction des salariés, notamment dans les deux domaines clés que sont le bien-être au travail et le développement professionnel.»