La montée d’Edenred à 100 % du capital d’UTA fait suite à l’exercice d’une option de vente portant sur 17 % du capital par la famille Eckstein, co-fondatrice d’UTA. Cette option, qui arrivait à échéance en juillet 2020, était déjà comptabilisée dans la dette nette du Groupe. Après une première prise de participation en 2015, Edenred est devenu actionnaire majoritaire d’UTA en 2017 puis a continué de monter progressivement à son capital pour en détenir 83 % depuis juin 2018.
UTA constitue aujourd’hui un atout majeur dans la stratégie de développement des solutions de mobilité professionnelle d’Edenred en Europe.
Depuis qu’Edenred en a pris le contrôle, UTA a fortement étendu sa présence commerciale en Europe (Pologne, Roumanie, Pays Baltes, Bulgarie), et a continué d’élargir son réseau de partenaires, comptant désormais près de 65 000 points d’acceptation dans 40 pays. Le Groupe a notamment mis l’accent sur des réseaux de proximité, permettant le lancement d’offres dédiées aux flottes de véhicules légers, par exemple en France, en Allemagne et en Italie.
Par ailleurs, afin de compléter son offre de cartes-carburant, UTA a renforcé son approche multiservices en accélérant le développement de services à valeur ajoutée tels que le péage, avec par exemple le boîtier innovant interopérable UTA One, ou la récupération de taxes pour les sociétés de transport. En 2019, ces services à valeur ajoutée ont représenté plus de 40 % du chiffre d’affaires d’UTA.
Antoine Dumurgier, Directeur général Solutions de mobilité professionnelle d’Edenred, indique : « Cette opération constitue l’étape finale de l’intégration progressive d’UTA au sein d’Edenred. Au cours des trois dernières années, nous avons fait d’UTA le fer de lance du développement d’Edenred dans les Solutions de mobilité professionnelle en Europe, axe majeur de la stratégie de croissance profitable et durable du Groupe. Nous sommes fiers du chemin parcouru ensemble depuis 2015, et enthousiastes à l’idée des perspectives de développement à venir. »
Cette opération aura un effet relutif sur le résultat net, part du Groupe dès 2020. L’option de vente étant déjà comptabilisée, son exercice sera quasiment neutre sur la dette nette du Groupe.